Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Malgré les démentis de la Chine sur l’existence de « camps de transformation par l’éducation » dans le Xinjiang, Bitter Winter continue de recevoir des témoignages de personnes détenues dans de tels établissements.
Depuis le printemps 2017, les autorités chinoises ont intensifié leurs efforts de répression contre l’islam, démolissant d’innombrables mosquées et envoyant des musulmans dans des camps de rééducation.
Il y a quatre ans, plusieurs collaborateurs et plus de 70 croyants d’une église de maison dans la préfecture de Liangshan, dans la province du Sichuan, ont été arrêtés ; l’un d’entre eux a été sévèrement battu pendant sa détention.
Les autorités ont rasé une église protestante approuvée par le gouvernement, qui était gardée jour et nuit par ses membres depuis trois ans.
Les autorités étendent leur campagne de persécution des églises chrétiennes sud-coréennes aux campus et aux communautés locales.
Des églises de la ville de Yushu dans la province du Jilin sont de plus en plus la cible des autorités chinoises depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Réglementation sur les affaires religieuses.
La police a appréhendé quatre chrétiens âgés d’une église de maison dans le Sichuan. L’un d’entre eux, craignant que les autorités n’annulent son indemnité de subsistance, a tenté de se suicider.
Les habitations d’un lieu de rassemblement bouddhiste dans la ville de Kunming ont été démolies par les forces de l’ordre chinoises, entraînant la dispersion de dizaines de bouddhistes.
Les mémoires tant attendus du Père Quirino De Ascaniis, missionnaire catholique en Chine, décédé en 2009 à l’âge de 100 ans mettent en garde contre les allégations du PCC (Parti communiste chinois) selon lesquelles les Chinois jouissent d’une « liberté religieuse » et présentent de nouvelles perspectives sur la persécution des catholiques en Chine.
Des centaines de chrétiens venus de toute la Chine ont été arrêtés lors d’un grand rassemblement religieux dans la province du Hubei.
Les autorités du PCC continuent d’enlever les symboles islamiques des mosquées et autres bâtiments de la région chinoise du Xinjiang.
Un groupe comprenant 28 mineurs s’était rassemblé dans une région éloignée, lorsque la police est allée les arrêter.
