Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Liao Ying (50 ans) est originaire de la ville de Zigong, elle a été arrêtée par la police du Parti communiste chinois (PCC) le 12 septembre 2014, alors qu’elle se rendait à un rassemblement de l’Église de Dieu Tout-Puissant. Elle a ensuite subi une torture atroce qui l’a rendue paraplégique.
Le 21 mai 2017, le Bureau de la sécurité publique de la ville de Jimo, province du Shandong, a réuni plusieurs postes de police locaux, a envoyé plus de vingt voitures de police et plus de soixante-dix policiers armés et a perquisitionné un site de réunion local des Crieurs, détenant de force quarante-huit fidèles.
Le Bureau de la sécurité nationale de Shenyang a fermé l’École internationale Rehoboth accusée d’affiliation religieuse et a expulsé trois enseignants de l’école en mars dernier. Plus de dix départements gouvernementaux ont mené une opération conjointe pour enquêter sur l’école.
Le tribunal de district dans la ville de Bengbu, dans la province d’Anhui, a condamné vingt-quatre membres de l’Église de Dieu Tout-Puissant à diverses peines de prison pour utilisation des enseignements hétérodoxes.
Un membre du mouvement des Crieurs de la province du Henan qui était en exil depuis plus de 20 ans a été appréhendé par les autorités chinoises et a ensuite été condamné à une longue peine de prison.
Par ordre des autorités, de petits rassemblements de deux à trois croyants doivent également être signalés.
Une église de maison de la ville de Changsha, dans la province du Hunan, a été fermée et plus de deux mille livres, y compris des exemplaires de la Bible, ont été confisqués et brûlés par les autorités chinoises.
Après que la police locale a enlevé la croix de leurs églises, des croyants se sont rendus à Pékin pour parler aux autorités du gouvernement central, mais ils ont été renvoyés et plus tard arrêtés.
Une sœur de l’Église catholique contrôlée par le gouvernement dans la province du Zheijiang a été arrêtée et placée en garde à vue pendant trois mois au motif que ses prédications ne répondaient pas aux exigences du gouvernement.
Un homme du Jiangxi n’a pas pu profiter d’un traitement médical à la fin de sa vie et est mort en voulant échapper à la persécution du PCC.
Les autorités ont trompé plus de 40 musulmans d’un village de l’ethnie hui et les ont détenus dans un camp de « transformation par l’éducation ».
Les autorités chinoises persécutent les Églises soupçonnées de mener des activités financières illégales.
