Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Les rapports faisant état d’arrestation de prêtres et de fermeture d’églises portent à croire que les autorités ne sont pas disposées à lâcher du lest dans leur persécution des églises catholiques clandestines après l’accord conclu entre le Vatican et la Chine.
Au cours des douze dernières années, un habitant du Xinjiang a été harcelé et torturé pour sa croyance religieuse.
Dans le Fujian, plusieurs prêtres sont forcés d’arrêter leurs cours clandestins du dimanche. L’un d’eux est contrôlé et surveillé par les autorités depuis 2001.
Un défenseur des droits des paysans dans le Fujian a récemment écopé d’une peine de 11 ans d’emprisonnement. Bitter Winter jette un regard rétrospectif sur les événements qui ont conduit à l’arrestation de Li Xinlin et six autres personnes dont le procès a été déguisé par les autorités chinoises en opération de « lutte contre le crime organisé »
La plupart de ces croyants étaient âgés de 70 à 80 ans, mais le plus âgé avait 90 ans.
Un document confidentiel adopté par le gouvernement municipal dans l’une des villes de la province énumère des mesures spécifiques pour réprimer les libertés religieuses, notamment la propagande en ligne et la promotion du clergé « patriotique ».
La police a forcé quatorze détenus musulmans huis à défier leurs traditions culturelles et religieuses comme moyen de torture psychologique.
Huit membres d’une famille chrétienne ont été surveillés, arrêtés et condamnés à plusieurs reprises à la prison.
Dans plusieurs villes à travers la Chine, les autorités intensifient leur campagne contre la religion en faisant de la propagande dans les écoles.
Les leçons ont été interprétées comme étant une « conspiration contre l’État ». Par conséquent, les cours d’arabe ont été interdits dans l’école maternelle hui.
Après avoir refusé de signer un document dans lequel elle renonçait à sa foi, une adepte de Dieu Tout-Puissant a été envoyée dans un centre d’endoctrinement forcé où elle a perdu la vie dans des circonstances suspectes.
Une chrétienne s’est vu refuser ses médicaments dans un premier temps, puis ceux-ci ont été trafiqués par la police. Son état de santé a empiré suite à cet acte.
