Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Une nouvelle vidéo exclusive de Bitter Winter rend compte de la sombre réalité du camp de rééducation de Yingye’er pour les musulmans ouïghours : ce n’est pas un « centre de formation professionnelle » mais une prison, ni plus ni moins
Refusant d’adhérer à l’Association catholique patriotique chinoise contrôlée par le gouvernement, des prêtres du Hebei ont été forcés de quitter leurs églises et organisent maintenant des rassemblements secrets « de types guérilla ».
Les autorités ont ordonné la démolition du temple du palais de Yaochi parce qu’il constituait soi-disant une « infraction aux règles d’urbanisme », un prétexte souvent employé par les officiels lorsqu’ils s’en prennent aux lieux de culte en Chine.
Dans leur zèle de « maintien de la stabilité » dans la province à majorité musulmane, les autorités ont mis l’accent sur des détails ridicules et paralysent réellement les entrepreneurs.
Face à la surveillance et à des persécutions sans cesse croissantes, les croyants doivent faire preuve d’inventivité pour continuer à pratiquer leur foi et échapper aux arrestations.
Depuis septembre, le Département du travail du Front uni (DTFU) a lancé son tout premier programme national de supervision initié par le Comité central du Parti communiste chinois visant à contrôler la mise en œuvre des politiques religieuses dans les provinces et les municipalités du pays.
Un musulman originaire du Xinjiang s’est échappé alors qu’il allait être présenté devant le juge, avant de se rendre, n’ayant pas trouvé où se cacher.
Un document interne de l’une des municipalités de cette province du nord révèle un système de motivation basé sur l’attribution de points aux fonctionnaires du gouvernement et du Parti communiste impliqués dans la répression contre les églises. Les meilleurs points sont attribués pour l’extinction des catholiques clandestins.
D’après un document interne, le PCC resserre l’étau autour des flux d’informations concernant sa campagne de persécution contre la religion.
Au cours des deux derniers mois, les forces de l’ordre et des agences publiques ont saccagé une église Sola Fide dans le Hunan parce que ses dirigeants ont refusé de rejoindre le Mouvement patriotique des Trois-Autonomies contrôlé par le gouvernement.
Les autorités collectent des données sur les convictions religieuses des enfants et obligent les enseignants à transmettre la propagande du PCC pendant les cours dispensés dans les écoles primaires et maternelles.
La persécution des musulmans ouïghours est la situation la plus désastreuse en matière de relations publiques pour le PCC depuis la répression massive des adeptes du Falun Gong dans les années 2000. Pourquoi fait-il cela ?
