Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Bao Shuguang, une responsable de l’Église de Dieu Tout-Puissant du Shandong, a été arrêtée par les autorités en juin dernier. Elle et quatre autres responsables d’église ont été condamnés à de longues peines de prison en octobre dernier.
En guise de commentaire de notre couverture de la récente répression contre l’Église de Dieu Tout-Puissant, nous publions le texte et la vidéo du discours d’un représentant de cette Église lors de l’Examen périodique universel de la Chine à Genève, le 6 novembre 2018.
Les autorités du Hebei ont érigé de force un mât, sur lequel elles ont hissé le drapeau chinois, devant l’église du diocèse catholique romain de Zhengding qui sert de résidence à Mgr Julius Jia Zhiguo, l’un des dirigeants de premier plan de l’Église catholique clandestine.
Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la chine, les autorités intimident les croyants d’une église des Trois-Autonomies contrôlée par le gouvernement en les surveillant même lorsqu’ils se rendent aux toilettes, au mépris total de leur intimité.
Une fidèle de l’Église de Dieu Tout-Puissant originaire de la province du Hubei a été arrêtée en septembre et est décédée presqu’un mois après. La famille de la défunte soupçonne qu’un acte criminel de la part des autorités serait à l’origine de son décès.
Une loi bipartite a été présentée au Sénat et à la Chambre des représentants pour interdire l’exportation de la technologie américaine que Pékin pourrait utiliser pour surveiller les musulmans détenus, tout en tenant le secrétaire du PCC du Xinjiang responsable de la situation dramatique des droits de l’homme dans la région « autonome ».
L’an dernier, les autorités du Fujian ont imposé la fermeture et la démolition d’usines au motif de « lutter contre la pollution ». On a refusé aux propriétaires toute indemnisation et certains ont été illégalement gardés à vue alors qu’ils défendaient leurs droits.
Des fonctionnaires locaux de la ville de Yongcheng, dans le Henan, ont fait une descente dans deux églises approuvées par l’État et ont confisqué les dons d’argent. L’une d’elles a été définitivement fermée et tous leurs biens ont été saisis, la laissant complètement vide.
Les autorités de la ville de Taizhou ont cherché à exproprier des terres et ont forcé les villageois qui protestaient à abandonner leurs biens en menaçant d’impliquer les membres de leur famille.
Un rassemblement de croyants venus de toute la Chine qui s’est tenu dans une église apostolique de maison a été interrompu de façon inattendue lorsque près de 200 agents de police ont débarqué suite à la dénonciation d’un cadre local du parti.
Les autorités du Henan s’en sont non seulement prises à une église, mais elles ont également harcelé et menacé de jeunes enfants.
Ce couple ouïghour de la ville d’Urumqi, dans le Xinjiang, fait partie des nombreux Ouïghours qui vivent une misère indescriptible en raison des politiques discriminatoires de l’État contre les minorités.
