Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Des croyants de l’Église de Dieu Tout-Puissant ont été mis en garde à vue alors que d’autres ont été contraints d’abandonner leur domicile suite à une vague d’arrestations d’envergure exceptionnelle lancée par les autorités à la mi-octobre.
Le pasteur de l’église a été arrêté et les croyants se sont vus interdire de se réunir à nouveau sur les lieux.
Après avoir fait l’objet d’une enquête plus tôt cette année, l’école Rehoboth du Liaoning, qui avait rouvert ses portes, a dû fermer ses portes définitivement, sous la menace d’arrêter son directeur.
Les autorités de toutes les provinces de Chine ne font preuve d’aucune indulgence ni de retenue lorsqu’ils s’en prennent aux croyants âgés : des interrogatoires musclés à la fermeture de résidences pour personnes âgées et au refus de pensions, elles usent de tous les moyens efficaces dans la guerre contre la liberté religieuse.
Dans plusieurs parties de la province du Shanxi, des croyants de l’Église de Dieu Tout-Puissant ont été détenus dans des centres secrets pour être endoctrinés.
Dans une situation surréaliste de chevauchement entre l’Église « patriotique » et l’Église souterraine, Mgr Peter Shao Zhumin, évêque de Wenzhou, sera rééduqué pendant quinze jours.
Les autorités de certaines villes de la province du Hebei ont lancé des campagnes spéciales plus tôt cette année pour réprimer les églises qui ne font pas partie de l’organisation catholique contrôlée par le gouvernement, en fermant des lieux de prières et en arrêtant des membres du clergé.
Qu’il s’agisse d’envoyer des espions dans les universités américaines ou de nommer des informateurs pour surveiller les croyances religieuses des ménages locaux, le Parti communiste chinois n’a rien laissé au hasard dans sa quête d’un contrôle total sur tout.
Le gouvernement communiste continue de persécuter l’Église catholique fidèle au pape, malgré le prometteur accord provisoire conclu en septembre avec le Vatican pour l’unification du clergé chinois.
Nous publions la déclaration de la Corée du Nord lors de l’Examen périodique universel de la Chine à Genève. Défiant le ridicule, le pays rivalise avec la Chine pour le pire bilan au monde en matière de droits de l’homme et félicite le gouvernement chinois pour sa « promotion et sa protection des droits de l’homme » et sa lutte contre les « sectes ».
L’Examen périodique universel de la situation des droits de l’homme en Chine effectué par l’ONU a vu plusieurs grands pays dénoncer publiquement le PCC et une importante manifestation devant le Palais des Nations au cours de laquelle des musulmans ouïghours, des bouddhistes tibétains, des fidèles de l’Église de Dieu Tout-Puissant
Des policiers et des fonctionnaires du gouvernement ont fait une descente dans un lieu de rassemblement de l’Eternal Life Christian Church à Fuzhou, dans le Fujian et ont ordonné de cesser le rassemblement, en totale violation des règlements religieux et des procédures d’application des lois.
