Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
La persécution massive engagée par le PCC dans les années 1950 contre le nouveau mouvement religieux dénommé le I-Kuan Tao est devenue depuis les années 1990 le modèle de répression des groupes qualifiés de « sectes ».
Les ministres de l’église de maison du Guangdong ont été convoqués pour interrogatoire et menacés pour avoir signé un document.
Les employés d’un hôpital du Xinjiang qui sont envoyés vivre avec des Ouïghours dans le cadre du programme de « séjour à domicile » reçoivent pour instructions de surveiller les activités « suspectes » dans les familles, comme ne pas pleurer aux funérailles, cesser de fumer ou se laisser pousser la barbe.
Fin août, les autorités de la province du Zhejiang ont démoli un temple dans la ville de Ningbo, frappant violemment les fidèles qui s’opposaient à cette action.
Zhang Ming, un résident du Xinjiang, est l’un des trois membres de sa famille à avoir été envoyés dans un camp de « transformation par l’éducation ». Il a été arrêté en mars et n’a pas encore vu son nouveau-né.
Plus de 200 membres de l’Église ont été arrêtés depuis le début de l’été dans cette province du sud-est ; une centaine d’autres croyants ont été interrogés par la police.
L’expert de Hong Kong, Edward Irons, explique les fondements historiques de l’interdiction de certains groupes tels que les xie jiao (enseignements hétérodoxes), et également pourquoi figurer sur la liste des xie jiao est synonyme d’être victime de persécution
Les autorités travaillent dans l’ombre afin de pérenniser un conflit entre croyants et populations locales. En raison de cette situation, une église des Trois-Autonomies contrôlée par l’État reste fermée jusqu’à ce jour.
Les églises à travers la Chine sont obligées de chanter des chants de louange au Parti communiste, faute de quoi il serait interdit aux croyants de se rassembler.
Une session du Parlement mondial des religions s’est penchée sur le cas des réfugiés confessionnels chinois et a présenté, The Hoax, un film qui révèle la tentative chinoise de harcèlement des fidèles de l’Église de Dieu Tout-Puissant demandeurs d’asile en Corée du Sud
Une église protestante du mouvement des Trois-Autonomies contrôlée par le gouvernement du Henan est persécutée depuis 2015. En septembre, son symbole principal – la croix – a été détruit.
Les chefs et les membres de cette congrégation sont constamment harcelés. Lors d’une récente descente de police, l’argent des dons a aussi été confisqué.
