Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Les responsables de blocs se voient confier de plus en plus de tâches relatives à la surveillance des résidents et la remontée d’informations sur le quotidien de ces derniers. Les croyants et les dissidents sont les principales cibles.
Derrière l’image d’« une famille des nations heureuse » peinte à l’occasion des Jeux des minorités ethniques organisés dans le Henan se cache la cruelle réalité de la persécution religieuse.
En Chine, la police terrorise les croyants pour qu’ils deviennent des agents chargés de recueillir des renseignements sur ceux qui se sont enfuis à l’étranger pour échapper à la persécution religieuse.
La mosquée de Beida, la plus ancienne et la plus grande mosquée de Zhengzhou. En 2006, elle a été inscrite sur la liste des « sites historiques et culturels protégés au niveau provincial ». Aujourd’hui, son minaret de 40 mètres a été « sinisé »
En vertu de lois de plus en plus strictes, les maisons d’édition risquent de recevoir une amende si elles publient quoi que ce soit en rapport avec la religion. Il est également interdit d’envoyer par la poste ou d’acheter des livres religieux.
Une professionnelle accomplie a disparu dans l’un des camps détention rebaptisés « écoles professionnelles » par le PCC. Un nouveau site Internet a été créé pour contribuer à sa libération.
Soucieux de mettre à exécution son objectif ultime de devenir la seule divinité qu’on puisse vénérer en Chine, le PCC continue d’étouffer la doctrine chrétienne en lui substituant la ligne du Parti.
« Je n’ai connu une persécution pareille à celle de la Chine dans aucun autre pays de ceux où j’ai été … », a relaté un ancien d’église Témoin de Jéhovah originaire de la Corée du Sud à Bitter Winter pour résumer son expérience personnelle de plus de dix ans en Chine.
Le PCC poursuit son action d’éradication des traditions musulmanes dans les régions habitées par le peuple hui en démolissant les symboles et l’architecture islamiques ; les enseignes en arabe sont interdites.
En violation de la loi et au mépris des permis d’activité religieuse délivrés par l’État, le PCC réprime les Églises, dans le but ultime d’éliminer le christianisme en Chine.
Les autorités de la capitale du Hubei continuent à réprimer les croyants sous prétexte de « nettoyer la ville » avant le début des Jeux mondiaux militaires.
Le PCC transforme les lieux de culte en nouveaux centres de propagande, en vue d’inculquer « la pensée socialiste de Xi Jinping avec des spécificités chinoises » dans l’esprit des citoyens.
