D’après la terminologie du sociologue Fenggang Yang, il s’agit du segment religieux chinois comprenant les Églises, les communautés, les mosquées et les temples qui ne font pas partie du marché rouge, c’est-à-dire qui refusent d’adhérer aux cinq organisations religieuses officielles, mais qui ne sont pas inscrits sur la liste des xie jiao. Les organisations religieuses du marché gris sont illégales, mais le fait d’être actif dans l’une d’entre elles (à la différence d’être actif dans un xie jiao) n’est pas un délit. Elles ont également été persécutées et au moins à moitié tolérées pendant des décennies, jusqu’à ce que la nouvelle réglementation sur la religion laisse voir l’intention du PCC de ne plus les tolérer.
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« Le marché gris » : le segment le plus important de la religion en Chine