Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Les autorités de la province du Henan procèdent à une évaluation complète des pasteurs des Trois-Autonomies dans le but ultime de se débarrasser des prédicateurs « non-patriotes ».
Les Ouïghours du Xinjiang sont soumis à la surveillance et au contrôle des autorités chinoises du seul fait de leur identité ethnique.
Le fait de prêcher dans une église des Trois-Autonomies agréée par le gouvernement ne signifie plus qu’on est à l’abri des persécutions
Certains responsables de l’Église locale purgent des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 13 ans simplement en raison de leur foi chrétienne.
Les autorités interdisent les calendriers et les couplets chrétiens ainsi que les textes religieux et pénalisent ceux qui fournissent ces articles religieux. Dans le même temps, elles multiplient leurs efforts de contre-propagande communiste visant les croyants.
Le clergé de l’Église des Trois-Autonomies contrôlée par l’État fait l’objet d’une restructuration en Chine. La loyauté des pasteurs envers le parti fait l’objet d’un examen. Si les pasteurs montrent le moindre signe de résistance, ils sont révoqués.
Tandis que les autorités chinoises font la promotion d’une politique héritée de la période maoïste qui consiste à dresser les gens les uns contre les autres, elles renforcent aussi le militantisme dans chaque village.
Les musulmans originaires du Xinjiang et qui travaillent dans d’autres provinces sont harcelés et séparés de leur famille, laissant femmes et enfants lutter seuls pour leur survie.
Les autorités locales à travers la Chine exécutent les ordres du gouvernement central qui leur enjoint de réduire le nombre de croyants en fermant des églises autorisées par l’État.
Dans une tentative de dissimuler leur persécution des religieux, les autorités chinoises forcent maintenant les chrétiens à « faire don » de leurs églises.
La Chine dépense beaucoup d’énergie dans la répression de la religion et elle en dépense encore plus pour la dissimuler en fermant des rues, en surveillant les réseaux sociaux et en intimidant les journalistes.
En Chine, croire en Dieu peut vous coûter la vie comme à ce membre de l’Église de Dieu Tout-Puissant, originaire du Henan, qui est décédé en détention.
