Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Pour le PCC, le fait de procéder au remplacement des dix commandements par les portraits et les citations du président n’est pas suffisant. Les croyants ont désormais l’obligation de se mettre à l’étude de son œuvre.
Depuis le premier jour du nouveau semestre, le PCC intensifie la promotion de l’éducation patriotique, ainsi que la propagande antireligieuse dans les écoles primaires et secondaires.
Le PCC intensifie sa campagne d’éradication des lieux de culte non affiliés à l’Église des Trois-Autonomies agréée par l’État. Des bibles ont été détruites, des biens saisis et des fidèles arrêtés.
Sans égard pour les droits de propriété, les autorités ont contraint les résidents d’un village de la province du Henan à abandonner leur domicile, sans logements alternatifs ni indemnisation.
Salués pour leur loyauté envers le PCC pendant des années, les « bons musulmans » perdent progressivement leur statut privilégié et sont victimes de persécutions du simple fait de leur appartenance ethnique et de leur foi.
Le PCC procède à la « sinisation » des musulmans au-delà des frontières du Xinjiang, en anéantissant leur culture et leur religion, dans le cadre d’un plan quinquennal. Les symboles liés à l’islam sont les plus visés.
Quiconque loue sa propriété à une église de maison peut être puni d’une forte amende allant jusqu’à 26 000 €. Cette mesure, soutenue par la propagande, a laissé de nombreuses églises sans abri.
Propagande au cœur des sermons, croix remplacées par des symboles communistes, modifications du style architectural des bâtiments… Le PCC envahit les Églises des Trois-Autonomies.
Même les danses et les exercices d’aérobic pour les personnes âgées sur de la musique bouddhiste traditionnelle sont interdits dans les espaces publics, par crainte de propagation de la religion.
Le « site d’éducation rouge » désigné par le PCC pour vénérer les dirigeants communistes a été rasé le lendemain de l’annonce de la nouvelle afin de se débarrasser de cette bizarrerie et d’éviter l’humiliation.
Beaucoup d’entreprises ont été forcées de changer de nom et d’éliminer toute référence à la foi, même si leurs enseignes n’étaient pas supposées avoir de connotation religieuse du tout.
Les chants révolutionnaires et l’opéra traditionnel chinois remplacent les prières et les hymnes après que les autorités se sont emparées de force des églises approuvées par le gouvernement.
