Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Depuis que la Chine a lancé en début de cette année une campagne nationale visant à « lutter contre le crime organisé et éradiquer le mal », les autorités locales à travers le pays recourent aux mêmes techniques employées dans la lutte contre le crime organisé pour persécuter certains groupes religieux. Plusieurs autres
56 membres d’une congrégation d’une église de maison ont été arrêtés dans la province de Jiangxi suite aux rapports d’une agent spéciale qui s’était fait passer pour l’une des leurs.
Une prédicatrice d’église de maison a été arrêtée en 1998 et même si elle a été libérée assez tôt, elle continue d’être victime de harcèlement de la part des autorités.
Les autorités chinoises poursuivent leurs actes de persécution contre L’Église de Dieu Tout-Puissant ; cette fois-ci, dans la province de Guangdong.
Les autorités de la ville de Taizhou, dans la province du Zhejiang, ont enlevé de force, sous un prétexte absurde, les croix de deux églises affiliées au Mouvement protestant patriotique des Trois-Autonomies, contrôlé par le gouvernement.
Les gardes du centre de détention de la ville de Jiujiang ont soumis, des jours durant, une fidèle de l’Église de Dieu Tout-Puissant à de graves tortures et de profondes humiliations.
Il n’est pas rare que les autorités chinoises utilisent des voyous locaux pour exécuter tous leurs ordres. À l’occasion d’une de ces opérations à Jiangxi, une femme a perdu la vie.
Une femme de Fujian a été arrêtée et a subi de graves traumatismes mentaux et physiques après avoir été torturée pour obtenir des informations sur son Église.
La règle de « culpabilité par association », autrefois appliquée par les dirigeants de la Chine antique contre les criminels dangereux, est aujourd’hui appliquée par le PCC dans sa campagne de persécution des religions.
Les voyages à l’étranger de prêtres font l’objet de restriction et leurs mouvements sont surveillés au moyen des téléphones portables et des caméras de surveillance.
Les autorités de la province de Jiangxi remplacent les symboles religieux par des slogans du Parti dans les églises « approuvées par l’État » qui appartiennent au Mouvement patriotique chinois des Trois-Autonomies.
À Fujian, une église protestante approuvée par le gouvernement a été persécutée par les autorités pour avoir invité des prédicateurs d’une autre province à venir y prêcher.
