Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Craignant les inspecteurs internationaux qui enquêtent sur les violations des droits de l’homme en Chine, les autorités adoptent des méthodes strictes pour dissimuler leurs activités et réduire les familles au silence.
Le gouvernement chinois poursuit sa campagne de répression contre le bouddhisme tibétain, non seulement à l’intérieur du Tibet, mais également dans les régions environnantes.
De nouvelles révélations sur la détention des Ouïghours en Chine dépeignent un État impitoyable utilisant des méthodes inhumaines, notamment la torture, pour éradiquer une culture.
Des médias internationaux ont déjà rapporté que des Ouïghours étaient transférés et détenus dans d’autres provinces de Chine. Bitter Winter a obtenu de plus amples informations sur ces transferts et ce que nous avons appris est troublant.
Les efforts de la Chine pour siniser – ou « rendre chinoises » – toutes les religions officielles du pays ont pris de l’ampleur ces derniers mois. Cette accélération est visible partout.
Les autorités exigent que les églises clandestines adhèrent à l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC) approuvée par l’État si elles veulent continuer à organiser des rassemblements.
Les autorités chinoises installent des dispositifs de surveillance dans les bicyclettes et les motocyclettes électriques, ce qui fait craindre que le gouvernement veuille suivre les déplacements des citoyens.
D’août à octobre de cette année, plus de dix églises de maison ont été fermées par les autorités à Daqing city, dans la province du Heilongjiang, au nord-est du pays. En conséquence, des centaines de croyants ont perdu leur lieu de prière.
Lundi soir, des membres de l’Église de Dieu Tout-Puissant (EDTP) ont participé à une manifestation pacifique à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour rappeler au monde entier que la foi n’est pas un crime.
À Mindong et à Shantou, le Vatican ordonne aux évêques souterrains de se retirer et place tous les catholiques sous la juridiction des évêques patriotiques
La plus récente vague de répression de la Chine contre les lieux sacrés bouddhistes va en s’intensifiant. Même les enseignes de commerces comportant le caractère chinois Fó (佛qui signifie « Bouddha » ou « Bouddhisme ») sont retirées de force ou recouvertes d’une couche de peinture.
Le Corps de production et de construction du Xinjiang (CPCX), créé il y a presque 65 ans pour protéger et développer la région reculée du nord-ouest de la Chine, joue désormais un rôle croissant dans les efforts du gouvernement central pour lutter contre « l’extrémisme religieux ».
