Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
La règle de « culpabilité par association », autrefois appliquée par les dirigeants de la Chine antique contre les criminels dangereux, est aujourd’hui appliquée par le PCC dans sa campagne de persécution des religions.
Les voyages à l’étranger de prêtres font l’objet de restriction et leurs mouvements sont surveillés au moyen des téléphones portables et des caméras de surveillance.
Les musulmans ne sont pas les seuls à être persécutés dans la province du Xinjiang ; les autorités ont désormais les yeux braqués sur les chrétiens qui font de plus en plus l’objet d’une surveillance rigoureuse.
Un membre d’une église de maison dans le comté de Tonghua, province du Jilin, a été arrêté à deux reprises en raison de sa croyance en Dieu. Il est resté en détention depuis sa deuxième arrestation.
À la veille de la plus grande fête chinoise, 300 agents au total ont été dépêchés dans la province du Henan pour démolir le sanctuaire.
Les agents de l’État chinois interrompent les évènements religieux depuis l’entrée en vigueur de la version révisée de la Réglementation sur les affaires religieuses.
Plusieurs autres temples ont récemment été fermés dans la province du Hubei, en dépit du fait que leurs autorisations et autres documents étaient en ordre.
Voici un récit représentatif de ce qui est désormais devenu la norme dans la province du Xinjiang : une famille musulmane est sous le choc suite à la détention pour une période indéfinie de quatre de ses membres, toutes des femmes.
A plusieurs reprises, les autorités chinoises ont arrêté des membres âgés d’une église de maison et un pasteur et les ont détenus dans des camps de « transformation par l’éducation ».
Les autorités de la province de Jiangxi remplacent les symboles religieux par des slogans du Parti dans les églises « approuvées par l’État » qui appartiennent au Mouvement patriotique chinois des Trois-Autonomies.
Les nouveau-nés et les nourrissons doivent également se débrouiller seuls si leurs parents sont emmenés dans des camps.
Les fidèles du Henan n’ont pas pu assister au culte du dimanche dans les églises protestantes parce qu’elles étaient fermées.
