Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Ne vous attendez pas à voir des statuts de divinités dans certains temples des provinces orientales du Fujian et du Zhejiang : le PCC a ordonné leur dissimulation « afin d’empêcher la propagation de la religion ».
Dans le cadre de leurs programmes scolaires, les jeunes élèves apprennent dans les écoles que croire en Dieu est anormal ; les enseignants les encouragent à dénoncer les membres de leurs familles qui croient en Dieu.
Des personnes dans le besoin sont livrées à elles-mêmes tandis que des orphelinats, des centres de désintoxication et des refuges pour sans-abris sont réprimés uniquement parce qu’ils sont gérés par des croyants.
Trois églises protestantes approuvées par le gouvernement ont été détruites dans la ville de Linyi au Shandong sous divers prétextes fallacieux.
Le PCC continue de s’emparer des lieux de culte et menace les congrégations de démolir leurs locaux si elles s’y opposent. Témoignages du Jiangxi, du Liaoning et du Shaanxi.
Malgré le refus des fidèles, les autorités du Shaanxi ont tout de même détruit une église protestante approuvée par l’État, sous un prétexte inventé de toutes pièces.
Une jeune femme nous raconte la tragédie qui a touché sa famille. Les parents ont été envoyés dans des camps d’internement dans le Xinjiang et les trois frères et sœurs sont livrés à eux-mêmes.
Des fidèles d’églises de maison du Shandong font part leur expérience suite au voyage périlleux qu’ils ont fait dans la région ouïghoure pour vérifier comment leurs coreligionnaires pratiquent leur foi.
Les autorités chinoises interdisent la tenue de cérémonies religieuses au cours des enterrements et des mariages, privant ainsi les fidèles de tous les rites et les traditions ayant trait à la religion.
Les prédicateurs et pasteurs de l’Église des Trois-Autonomies approuvée par l’État continuent de faire l’objet de traitements abusifs pour toute divergence à l’égard des plans de répression du PCC contre les croyants.
Des croyants de Sola Fide ont été arrêtés et battus dans le Hubei. Partager un dîner est une activité religieuse illégale, leur a-t-on dit.
Les églises ayant des affiliations étrangères font l’objet d’un harcèlement permanent : fermeture de lieux religieux, enquêtes visant les croyants et interdictions de sortie du territoire.
