Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Église fermée, pèlerinage interdit, évêque menacé… Les derniers témoignages et actualités sur le catholicisme en Chine.
Une analyse audacieuse d’AsiaNews sur le rapport coût-efficacité de l’accord de 2018 entre le Vatican et la Chine rappelle le triste précédent de la tentative napoléonienne d’assujettir l’Église.
Le PCC réprime les groupes religieux qui ne sont pas sous son contrôle sous prétexte de vouloir « lutter contre le crime organisé et éradiquer le mal ».
Le 21 avril, c’était Pâques. Le PCC a « célébré » la journée en harcelant les catholiques dissidents, les protestants des églises de maison, et même les fidèles de l’Église des Trois-Autonomies contrôlée par le gouvernement.
Les autorités ont adopté de nouvelles mesures de répression, notamment l’interdiction des pèlerinages et la « conversion politique » personnalisée, à l’encontre de ceux qui refusent d’adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois.
Un rapport du Bureau municipal des Affaires ethniques et religieuses décrit dans les détails les résultats obtenus consécutivement à la répression des croyants et présente de nouvelles mesures de répression encore plus rigoureuses.
Les arrestations de membres du clergé et les injonctions pour qu’ils rejoignent l’Église patriotique ne sont pas les seuls moyens utilisés par le PCC pour réprimer les catholiques clandestins. L’interview exclusive d’un prêtre dissident.
La foi des catholiques chinois est fondée sur le martyre de plus de 120 saints qui ont donné leur vie pour le Christ et l’Église. Aujourd’hui, le PCC enlève systématiquement les statues les représentant des églises.
Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.
Le PCC fait miroiter de l’argent et des affaires frauduleuses pour attirer les catholiques clandestins et les pousser à rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois.
Une source gouvernementale nous a fait parvenir un rapport qui met en lumière la gravité de la persécution religieuse en 2018.
Un prêtre du Hebei qui a exhorté le PCC à arrêter son évêque (clandestin) a été puni par son diocèse avec l’approbation du Saint-Siège.
Le gouvernement chinois continue de calomnier les catholiques et les protestants des églises de maison clandestins, mais les croyants refusent de renoncer à leur foi malgré les persécutions.
L’accès à un site d’apparition mariale, qui est aussi un itinéraire de pèlerinage reconnu par le pape, a été bloqué. Malgré cela, les catholiques clandestins persistent dans le froid et la pluie.
