Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Église fermée, pèlerinage interdit, évêque menacé… Les derniers témoignages et actualités sur le catholicisme en Chine.
Une analyse audacieuse d’AsiaNews sur le rapport coût-efficacité de l’accord de 2018 entre le Vatican et la Chine rappelle le triste précédent de la tentative napoléonienne d’assujettir l’Église.
Le cardinal Fernando Filoni qui est à la tête de la congrégation du Vatican responsable de la Chine, rejette les interprétations inexactes de l’accord entre le Vatican et la Chine.
Aujourd’hui retraité, l’évêque catholique chinois clandestin de 85 ans a été harcelé pendant des années à cause du Parti communiste.
Tout comme les premiers chrétiens, les catholiques chinois doivent se déplacer en secret et se réunir dans des endroits reculés, et les prêtres s’exposent à une arrestation s’ils sont découverts.
En dépit d’un accord entre le Vatican et Pékin, les autorités chinoises continuent de réprimer les églises catholiques.
Des agents du gouvernement ont interrompu plusieurs célébrations de la messe de Noël dans l’archidiocèse de Fuzhou sous prétexte de « maintenir la stabilité ».
Le Parti communiste chinois (PCC) continue avec succès de transformer des lieux de culte en centres agréés par l’État dédiés à toutes sortes d’activités, à l’exception de la religion.
Le gouvernement chinois continue d’utiliser l’accord de principe avec le Vatican pour obliger toutes les églises clandestines à rejoindre celles approuvées par l’État.
En Chine, les institutions religieuses ont la stricte interdiction de dispenser un enseignement, même si enseigner est l’un des piliers de l’activité chrétienne partout dans le monde. De nombreuses écoles ont été fermées.
Les autorités harcèlent les églises catholiques clandestines du diocèse de Yujiang, intimidant les croyants afin qu’ils rejoignent l’Association patriotique des catholiques chinois.
Les téléphones des croyants sont surveillés de près par les autorités chinoises, ce qui se traduit souvent par des arrestations et du harcèlement à long terme.
L’équipe « d’inspection » chargée de superviser les affaires religieuses a été déployée dans la ville de Fuzhou. Les prêtres catholiques clandestins sont les principales cibles.
La campagne dite des « quatre exigences » impose aux structures religieuses en Chine de pratiquer des rites nationalistes et de prêcher la morale socialiste, le tout sous le regard vigilant des inspecteurs d’État.
