Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Brûler des bibles, démolir des églises, interdire Noël et emprisonner des chrétiens. Informations quotidiennes sur le christianisme persécuté en Chine.
En tant que province comptant le plus grand nombre de croyants, le Henan continue d’être la scène d’une répression des églises digne de l’époque de la révolution culturelle.
Dans le cadre de la campagne d’« éradication de la pornographie et des publications illégales », l’État vise les lieux de culte et interdit de plus en plus de publications.
Face aux protestations prodémocratie de Hong Kong, le PCC intensifie ses efforts visant à fermer les églises de maison en Chine continentale sous prétexte de « prévenir les émeutes ».
Pour le PCC, le fait de procéder au remplacement des dix commandements par les portraits et les citations du président n’est pas suffisant. Les croyants ont désormais l’obligation de se mettre à l’étude de son œuvre.
Les lieux de culte, établis par les Églises des Trois-Autonomies pour aider les croyants en situation de handicap ou ceux qui habitent des régions éloignées, sont de plus en plus réprimés par l’État.
Les étudiants africains chrétiens ne sont pas autorisés à avoir leur propre lieu de culte ni à fréquenter ceux de leurs coreligionnaires chinois. De plus, ils ont été placés sous surveillance et sont la cible d’enquêtes secrètes.
Les porcheries, les bergeries et les cimetières peuvent devenir des lieux de rassemblement pour les croyants chinois, pourvu que ces lieux leur permettent d’éviter les interrogatoires et les inspections par l’État.
Après que des membres de l’Église du véritable Jésus dans le Henan ont refusé que leur lieu de culte soit réaménagé par l’État, un millier d’agents du gouvernement ont mené une opération pour le détruire.
Les membres de ces églises protestantes de maison conservatrices subissent des persécutions sans cesse croissantes, dans la mesure où la police effectue des descentes dans leurs lieux de rassemblement partout en Chine et les ferme.
Des prédicateurs d’églises approuvées par l’État forcés de remplacer Dieu par l’idéologie communiste. Ceux qui désobéissent sont accusés de manquer de loyauté envers le régime et révoqués.
Comme c’était le cas avec le fameux système de renommée nationale utilisé pour la surveillance de masse et le contrôle des citoyens, des églises sont fermées pour « violation » de la réglementation gouvernementale.
Fondé en 1917 et sévèrement persécuté dans les années 1950, ce mouvement, dont l’histoire est racontée dans un nouvel ouvrage académique écrit par Melissa Inouye, a accepté de rejoindre l’Église des Trois-Autonomies, mais il se trouve désormais en danger.
Afin d’empêcher aux membres des églises des Trois-Autonomies approuvées par l’État de pratiquer leur foi, le PCC les contraint à « faire don » de leurs lieux de culte ou les saisissent de force.
