Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Le 11 avril, les autorités ont ordonné qu’une mosquée récemment construite dans un village de la province du Gansu soit démolie de force, puis ont arrêté les personnes qui avaient diffusé cette information.
Les musulmans à l’extérieur du Xinjiang sont de plus en plus réprimés : le PCC supprime les symboles de leur foi, contrôle les mosquées et exécute son plan quinquennal de « sinisation » de l’islam.
Tout en enlevant les dômes, les symboles de l’étoile et du croissant de lune des mosquées, le PCC renforce le contrôle qu’il exerce sur les imams et accélère leur « transformation idéologique ».
Derrière l’image d’« une famille des nations heureuse » peinte à l’occasion des Jeux des minorités ethniques organisés dans le Henan se cache la cruelle réalité de la persécution religieuse.
La mosquée de Beida, la plus ancienne et la plus grande mosquée de Zhengzhou. En 2006, elle a été inscrite sur la liste des « sites historiques et culturels protégés au niveau provincial ». Aujourd’hui, son minaret de 40 mètres a été « sinisé »
Les symboles du croissant de lune et de l’étoile ainsi que les dômes traditionnels disparaissent, alors que le PCC mène sa campagne de « sinisation » de l’islam à travers tout le pays.
Le PCC procède à la « sinisation » des musulmans au-delà des frontières du Xinjiang, en anéantissant leur culture et leur religion, dans le cadre d’un plan quinquennal. Les symboles liés à l’islam sont les plus visés.
Un imam nommé par le PCC aide les autorités à « siniser » la foi des musulmans hui, dans le but ultime de diviser et d’éradiquer l’islam en Chine.
Le PCC met en œuvre un plan systématique visant à éliminer la foi et les coutumes des musulmans hui. Les bâtiments subissent des « liftings » afin d’être dénués de tout symbole lié à l’islam.
Les autorités recourent aux moyens de surveillance tels que les drones, les policiers en civil et l’interruption des réseaux mobiles, pour garder secrètes leurs mesures de répression contre les religieux.
En dehors du Xinjiang, dans les provinces à forte concentration musulmane, les symboles et traditions chinois remplacent progressivement tout ce qui a trait à l’islam.
Le PCC élargit son arsenal pour la campagne de répression contre les musulmans en usant de nouvelles mesures « plus souples », dans l’espoir de dissimuler la véritable face de la persécution religieuse.
Tout bâtiment qui n’a pas l’air authentiquement chinois le devient rapidement grâce à la campagne de « sinisation » en cours.
