Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Après que des membres de l’Église du véritable Jésus dans le Henan ont refusé que leur lieu de culte soit réaménagé par l’État, un millier d’agents du gouvernement ont mené une opération pour le détruire.
Afin d’empêcher aux membres des églises des Trois-Autonomies approuvées par l’État de pratiquer leur foi, le PCC les contraint à « faire don » de leurs lieux de culte ou les saisissent de force.
Les églises protestantes contrôlées par le gouvernement subissent des mesures de répression brutales. Souvent, les autorités les ferment et de nombreux croyants se retrouvent ainsi privés de lieux de culte.
Trois églises protestantes approuvées par le gouvernement ont été détruites dans la ville de Linyi au Shandong sous divers prétextes fallacieux.
Malgré le refus des fidèles, les autorités du Shaanxi ont tout de même détruit une église protestante approuvée par l’État, sous un prétexte inventé de toutes pièces.
Les compromis que les églises des Trois-Autonomies ont réalisés avec le gouvernement chinois n’ont pas servi à instaurer la paix. Au contraire, ils n’ont servi qu’à intensifier la persécution.
Des lieux de rassemblement protestants du Zhejiang et du Fujian ont été démolis ou fermés après que les autorités ont décrété qu’ils étaient illégaux ou qu’elles devaient réquisitionner le terrain sur lequel ils se trouvent.
Les autorités locales du Henan ont fermé des églises en bloquant leur entrée et en détruisant leur équipement.
Dans un comté du Henan, les autorités ont détruit une église des Trois- Autonomies. Alors qu’elles avaient promis d’en reconstruire une nouvelle, elles s’emploient à entraver les travaux de construction.
Une autre église protestante du Henan, approuvée par le gouvernement, a été victime de la persécution menée par les autorités contre la religion. En à peine plus de dix minutes, elle a été réduite à néant.
Deux autres églises du mouvement des Trois-Autonomies autorisé par l’État auraient été démolies et leurs biens et objets de valeur pillés pendant les vacances de l’année dernière.
Après avoir détruit une église en construction, les autorités ont publié un communiqué de presse, affirmant que l’église en question était « un bâtiment privé construit en violation de la législation du secteur de la construction ».
