Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Des expropriations de terres, des démolitions de biens et même des morts : telles sont les conséquences de la campagne nationale de restauration des zones rurales engagée en Chine.
Les autorités détruisent des résidences et des fermes au nom de la « restauration des terres arables », en bouleversant au passage la vie des citoyens et en les précipitant dans l’indigence.
Sans égard pour les droits de propriété, les autorités ont contraint les résidents d’un village de la province du Henan à abandonner leur domicile, sans logements alternatifs ni indemnisation.
En prélude aux Jeux mondiaux militaires qui seront organisés à Wuhan, chef-lieu de la province du Hubei, les autorités « embellissent » la ville en détruisant les habitations et les commerces.
Le père Liu Quanfa du diocèse de Zhengzhou, dans la province du Henan, a été contraint d’abandonner son poste après avoir été longtemps persécuté par le PCC.
Wei Lihui a été à plusieurs reprises battu, détenu et accusé injustement, et ses maisons ont été démolies, juste pour avoir dénoncé un secrétaire corrompu de la branche locale du Parti.
Telle est l’histoire d’une église de maison qui a subi la répression et le pillage aux mains des autorités pendant quatre jours consécutifs. Des croyants ont été arrêtés, les biens de l’église saccagés et les maisons démolies.
Dans une démarche effrontée à des fins pécuniaires, les autorités ont déclaré un quartier comme étant un bidonville et ont demandé la destruction de maisons qui s’y trouvaient, malgré les plaintes des résidents.
Dans le monde sens dessus dessous qu’est en train de devenir la Chine communiste, le haut devient le bas, le mensonge devient la vérité et la pauvreté peut être combattue en détruisant les biens des pauvres.
Les autorités chinoises affirment, sur de faux motifs, que les bâtiments de la Chinese Christian Church Prayer Mountain ont enfreint les lois.
Une église catholique clandestine du village de Baizhuang a été dépouillée de tous ses ornements et accessoires en représailles pour avoir refusé de rejoindre les rangs de l’Association patriotique des catholiques chinois.
Dans un village du Fujian, les autorités ont illégalement démoli des maisons de résidents pour faire place à la construction d’une nouvelle villa. Une famille qui a perdu deux propriétés a tenté de se battre pour ses droits, mais a été persécutée et a dû se cacher pour échapper à une arrestation.
