Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Avec un million de musulmans de la minorité ouïghoure arrêtés pour être rééduqués, que deviennent leurs enfants ? Ils sont enfermés dans des « écoles » de propagande chinoise han.
De nombreuses questions demeurent sans réponse autour du décès de deux garçons dans la province du Hunan. Au lieu de chercher des réponses, la police persécute la famille endeuillée.
Témoignages de quatre enseignants qui assistent au quotidien à la destruction par le PCC de la culture et de la langue ouïghoures, en faisant subir au passage une torture psychologique aux jeunes ouïghours.
Entretien avec Lokman Hira’i, un enseignant autodidacte qui maintient en vie la langue et la culture ouïghoures en les transmettant à des enfants et à des adolescents réfugiés à Istanbul.
Ils gèlent dans la rue, sont soupçonnés de terrorisme et surveillés par leurs camarades de classe et leurs enseignants… Des Chinois han témoignent sur le sort des « orphelins » du Xinjiang.
Dans le cadre de la brutale répression qu’elle mène contre les Ouïghours, la Chine a installé des logiciels de reconnaissance faciale dans 6,7 millions endroits différents à travers le Xinjiang, notamment dans des mosquées et des logements privés. La réponse de la communauté internationale n’a pas été assez ferme.
Les nouvelles recherches d’Adrian Zenz (où Bitter Winter est abondamment cité) expliquent qu’en provoquant un éclatement des familles, les autorités tentent de mettre un terme à la transmission de l’identité religieuse et culturelle d’un peuple.
Après que son mari a été enlevé par la police du PCC et a « disparu », Nafisa est devenue, de fait, veuve et s’est enfuie en Turquie. Là-bas, la vie n’est pas facile pour les réfugiés ouïghours.
Des Ouïghours se rassemblent pour rompre ensemble le jeûne du Ramadan. Ils expliquent à Bitter Winter comment le PCC brise des familles et sème la « détresse émotionnelle » dans leur communauté.
Des citoyens kazakhs se rendent en Chine pour rendre visite à leurs proches, en prévoyant de rentrer chez eux après quelques jours. Certains ne reviennent jamais. Dans une vidéo, l’avocate Umarova demande de l’aide.
Ce ne sont pas que les détenus qui souffrent. Des parents âgés et de jeunes enfants sont livrés à eux-mêmes. Il s’agit de l’histoire d’une grand-mère qui se bat afin de protéger sa famille.
Souvent bannie des écoles publiques, la langue tibétaine est enseignée dans les monastères. Le Parti communiste chinois (PCC) prétend que c’est interdit.
Les fonctionnaires du gouvernement remplissent l’esprit des élèves des écoles primaires et secondaires avec l’idéologie athée.
