Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
Accusées d’« organisation de rassemblements illégaux », trois églises protestantes de maison dans la province centrale du Henan ont été fermées et leurs biens saisis par la police.
Le nombre sans cesse croissant de lieux de cultes harcelés dans la ville de Xinyu, province du Jiangxi bat de tristes records en matière de persécution religieuse en Chine.
Les pasteurs indépendants et leurs communautés subissent de plus en plus de pressions pour rejoindre l’église protestante contrôlée par l’État.
La fermeture d’un grand nombre de temples dans la ville de Xinmi, dans la province du Henan suscite le mécontentement des civils.
Craignant de porter atteinte à la réputation du Parti en ce qui concerne la prise en charge des plus vulnérables, un orphelinat privé accueillant et hébergeant des enfants handicapés est fermé.
Les autorités exigent que les églises clandestines adhèrent à l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC) approuvée par l’État si elles veulent continuer à organiser des rassemblements.
Dans la ville de Putian située dans la province du Fujian au sud-est du pays, une maison de retraite gérée par une branche locale de l’église des Trois-Autonomies contrôlée par l’État a été fermée définitivement, ayant pour effet l’expulsion de 80 personnes âgées de leur résidence.
Rien que cette année, de multiples églises protestantes des Trois-Autonomies dans le Henan ont été fermées ou entièrement démolies. Beaucoup de celles qui ont réussi à survivre ont été transformées.
Bitter Winter a précédemment fait état du harcèlement des autorités que la House of Eternal Blessing à Fujian et la Cité de David à Guangdong ont subi au cours des derniers mois. Depuis lors, de nouvelles informations décrivent la situation difficile de ces deux églises de maison.
Une prédicatrice d’une église de maison a été arrêtée après qu’elle a posté sur un groupe WeChat des séquences vidéos montrant la persécution du gouvernement à l’égard de la religion. En conséquence, son église a été fermée de force.
Après la mise sous scellés du temple en mars de cette année, tous les moines ont été chassés, mais l’un d’entre eux est revenu, jour après jour, parce qu’il n’avait nulle part où aller. À chaque fois, les fonctionnaires du secteur venaient le trouver et lui ordonnaient de partir.
Des fonctionnaires locaux de la ville de Yongcheng, dans le Henan, ont fait une descente dans deux églises approuvées par l’État et ont confisqué les dons d’argent. L’une d’elles a été définitivement fermée et tous leurs biens ont été saisis, la laissant complètement vide.
