Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
La persécution des musulmans ouïghours est la situation la plus désastreuse en matière de relations publiques pour le PCC depuis la répression massive des adeptes du Falun Gong dans les années 2000. Pourquoi fait-il cela ?
Les autorités du Xinjiang procèdent à un contrôle rigoureux des Chinois qui voyagent à l’étranger ; même leurs passeports sont confisqués et révoqués.
Une mosquée en construction dans le Gansu a été démolie et les musulmans vivant à proximité ont été contraints de déménager.
Un musulman du Xinjiang est détenu dans un « camp de transformation par l’éducation » et son entreprise a été forcée de fermer boutique en son absence, sous le poids d’une dette de 500 000 RMB (environ 73 000 USD).
Bitter Winter et son organisation mère, le CESNUR, se sont joints à plusieurs autres ONG pour signer une pétition lancée par la Victims of Communism Memorial Foundation, appelant à des sanctions contre les responsables du PCC auteurs d’atrocités dans le Xinjiang et le Tibet.
Dans un camp de « transformation par l’éducation » récemment découvert, les autorités surveillent le moindre mouvement des détenus.
Voici un récit représentatif de ce qui est désormais devenu la norme dans la province du Xinjiang : une famille musulmane est sous le choc suite à la détention pour une période indéfinie de quatre de ses membres, toutes des femmes.
Les nouveau-nés et les nourrissons doivent également se débrouiller seuls si leurs parents sont emmenés dans des camps.
Les autorités du Xinjiang ont prononcé des sentences de plus de dix ans d’emprisonnement contre des musulmans chinois.
Un autre bâtiment a été découvert en tant que camp de « transformation par l’éducation » dans le Xinjiang.
La spécialiste et défenseure des droits de l’homme ouïghoure, Zubayra Shamseden, affirme à Bitter Winter que le PCC voit les Ouïghours comme des ennemis, détient le record du plus grand nombre de membres d’une ethnie détenus depuis la Deuxième Guerre mondiale et étend désormais sa répression à d’autres minorités musulmanes.
Les autorités ont mis en place des mesures sévères afin de faire passer un camp pour un centre de formation professionnelle.
Une école secondaire située dans la ville de Yining, province du Xinjiang, a été transformée en camp d’éducation par les autorités.
