Un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine
La technique de la révolution culturelle des années 1960 dresse les masses contre les masses, frère contre frère, foi contre foi, pour contrôler la religion.
Le gouvernement du comté de Tongshan, dans la province du Hubei, est en train de transformer les temples religieux populaires au sein desquels les familles rendent hommage à leurs ancêtres depuis des générations.
Préservés de génération en génération, ces lieux sacrés où les familles peuvent rendre hommage à leurs ancêtres sont confisqués par l’État pour servir de base d’endoctrinement, être fermés ou démolis.
L’ancien président de l’université du Xinjiang, Tashpolat Tiyip, risque la mise à mort, en raison de l’intensification par les autorités chinoises de la croisade dénommée « étudier, purger, résister » menée contre la dissidence.
Craignant d’être humiliés publiquement ou de perdre leur emploi, les employés du gouvernement et les membres du Parti passent des heures sur l’application « Étudier Xi, rendre le pays plus fort » pour accumuler des points.
Un livre émouvant, publié à point nommé. Dans des mémoires poignants, une jeune étudiante en médecine, musulmane tatare, décrit la vie horrible des habitants du Xinjiang pendant la révolution culturelle. Elle affirme que ce qui se passe aujourd’hui est encore pire.
Ouverts depuis des générations, les lieux de culte des religions indigènes sont détruits à travers le pays, les autorités alléguant leur illégalité.
Par crainte d’être rappelées à l’ordre par la hiérarchie, les autorités de la province du Shandong ont intensifié les mesures répressives contre les temples et les lieux de culte en plein air, détruisant les statues des divinités.
Les jeunes Chinois étudient les discours et les politiques partisanes du président, de la maternelle à l’université, afin de devenir la nouvelle génération de fidèles socialistes.
Le PCC poursuit sa répression de la religion et même les lieux désignés comme sites historiques et culturels protégés n’échappent pas à la destruction.
En tant que province comptant le plus grand nombre de croyants, le Henan continue d’être la scène d’une répression des églises digne de l’époque de la révolution culturelle.
Recevoir des amis chez soi peut être considéré comme une activité religieuse suspecte par les autorités chinoises ; les croyants des églises officielles ne sont pas épargnés.
Tous les mots qui pourraient renvoyer à la religion sont supprimés et remplacés par la propagande laïque du Parti en Chine, alors que le régime poursuit ses mesures défensives pour « assurer la stabilité ».
