Sous prétexte de « déradicalisation », le PCC a étendu son contrôle sur la population du Xinjiang à tous les aspects de la vie quotidienne.
La vie orwellienne dans les campus du Xinjiang
Plus d’un million d’Ouïghours croupissent dans des camps de transformation par l’éducation, mais des millions d’entre eux sont encore en liberté dans le no man’s land de l’incertitude où un mot déplacé ou un caprice d’une autorité pourrait les jeter derrière les barreaux. Ceux qui jouissent encore de leur liberté ne sont peut-être pas encore en captivité, mais le supplice des postes de contrôle, des détecteurs de métaux, des contrôles de pièces d’identité et de téléphones portables demeure toujours aussi intense et chaque jour se lève avec un nouveau rouleau de fil barbelé ou une nouvelle barrière de sécurité à franchir.